Biographies des commissaires

Judy est un franco-camerounais qui, après avoir fait son éducation primaire et secondaire dans sa langue maternelle, a immigré en Italie pour réaliser une formation universitaire en médecine dans la langue du pays, l’italien. En 2009, poussé par un désir ardent de découvertes, il immigre au Canada et entame une nouvelle formation universitaire en comptabilité à l’Université du Québec, à Montréal. Diplôme en poche, il part par la suite, accompagné de sa conjointe et de leurs deux enfants, à la conquête des communautés du grand nord canadien. En 2014, Judy s’installe pour quelques mois aux Territoires du Nord-Ouest, à Yellowknife, avant de déménager au Nunavut, dans la communauté de Rankin Inlet. En 2015, il se déplace vers Cambridge Bay et, au cours de la même année, s’installe à Iqaluit. Judy a foi en la richesse d’une éducation francophone en milieu minoritaire. Ce sont ses racines francophones qui lui ont permis de bien s’ancrer tout au long de son cheminement personnel et professionnel. Pour lui, le développement de la culture et de l’identité francophone sont des atouts importants à considérer dans l’éducation en français en contexte minoritaire. En tant que commissaire, il souhaite contribuer à la construction identitaire francophone des élèves ayants droits du Nunavut.

Audrey est née et a grandit dans la région de Lanaudière, au Québec. Elle est venue s’installer à Iqaluit en septembre 2002, là où elle a fondé sa famille. Elle détient un diplôme d’études collégiales en éducation à la petite enfance et un baccalauréat en administration des affaires. Audrey occupe depuis plus de cinq ans un poste d’agente aux ressources humaines pour la Commission d’Aménagement du Nunavut. C’est elle qui, en 2002, a ouvert les portes de la Garderie Les Petits Nanooks et a été à sa direction générale jusqu’en 2007. Elle a donc connu les tout débuts de l’École des Trois-Soleils. C’est le développement et la mise en œuvre du programme éducatif de la garderie qui compte parmi ses plus belles réussites professionnelles. Elle a aussi été à l’emploi de la CSFN pendant cinq magnifiques années. Ce sont ces deux emplois, réalisés pour la communauté francophone, qui lui ont fait prendre conscience de l’importance de la protection des droits linguistiques des francophones vivant en milieu minoritaire. L’éducation pour les francophones en situation de minorité est un sujet qui lui tient fortement à cœur.