Historique

Savoir d’où nous venons permet souvent de mieux comprendre qui nous sommes et où nous allons. En lisant ce bref historique, levez bien haut votre chapeau pour saluer ces francophones qui, depuis 1982 et même avant, ont défendu, à Iqaluit, notre langue et notre culture.

 

1982
C’est en 1982 que les parents francophones d’Iqaluit entreprennent de réclamer l’enseignement du français auprès du ministère de l’Éducation des Territoires du Nord-Ouest. À cette époque, une enseignante francophone de l’école Nakasuk prenait des élèves francophones une demi-heure par jour pour faire des activités en français avec eux.
1984
Dennis Patterson, député de Frobisher Bay et Ministre de l’Éducation des Territoires de l’Ouest, reçoit et dépose à l’Assemblée législative une pétition des parents francophones de Frobisher Bay.
1985
À partir de 1985, on accord quelques heures par semaine de temps d’enseignement en français aux élèves francophones de l’école Nakasuk.
1989
À partir de 1989, les élèves francophones de 1re à 6e (1 seul groupe) recevaient un enseignement à 50% (français et mathématiques) avec une enseignante à Nakasuk. À partir de la même période, les élèves francophones de 7e à 12e avaient un cours par jour de français langue première.
1991
À partir de 1991, les élèves francophones de 7e à 12e ont leur cours de français et études sociales en français.
1993
Baffin Divisional Board of Education et le Ministère de l’Éducation des Territoires du Nord-Ouest acceptent d’instaurer un programme de français langue maternelle de la première à la sixième année à l’école Nakasuk, ce avec deux enseignantes.

Néanmoins, le programme du secondaire est interrompu par la Baffin Divisional Board of Educational en raison d’une clientèle francophone trop restreinte.

1997

Le 16 novembre 1997, lors de leur assemblée générale respective, compte tenu de l’arrivée prochaine du Nunavut, et par souci d’efficience, le Comité de parents francophones d’Iqaluit (AFI) sont dissouts. Ils donneront naissance à l’Association des francophones du Nunavut (AFN). Cette) nouvelle association deviendra donc aussi porte-parole des parents ayants droit.

La même année, il y a la création de l’Administration scolaire de district francophone, organisme de gestion de l’école.

1999

Dans le cadre de l’assemblée générale annuelle de l’AFN, le ministre de l’Éducation du Nunavut, James Arvaluk, signe un protocole d’entente visant la construction d’une école de français langue première à Iqaluit. La construction doit débuter à l’été 2000.

2000

Attribution du contrat de construction de l’école; des problèmes liés aux fondations forceront le report des travaux au printemps suivant.

2001
2001 est aussi l’année de création du bureau de l’éducation en français au sein du ministère de l’Éducation afin d’appuyer les efforts des ayants droit dans la formation d’une commission scolaire, de promouvoir un enseignement du français langue première et langue seconde de haute qualité, et d’assurer une présence active de la francophonie au sein du gouvernement du Nunavut.
2002

À la suite d’un concours organisé au sein de la communauté francophone, le nouvel édifice portera le nom d’école des Trois-Soleils en référence au phénomène de parélie que l’on peut observer l’hiver, dans le ciel arctique, et au fait qu’elle œuvre au sein d’une collectivité où se côtoient trois langues et cultures différentes.

L’inauguration officielle de l’école a lieu en avril 2002.

2004

Les efforts d’un groupe d’ayants droit du Nunavut sont récompensés par la création de la Commission scolaire francophone du Nunavut (CSFN), dont le mandat est de superviser la première école francophone au Nunavut: École des Trois-Soleils ainsi que toutes les écoles francophones futures au Nunavut.

2005
La Commission scolaire francophone présente une demande au ministère de l’Éducation afin d’offrir un programme de maternelle à temps plein dès la rentrée scolaire 2005 à l’école des Trois-Soleils. Le premier directeur général de la CSFN entre en poste.
2008-2009
Il y a une tentative de partir une 10e année avec 3 élèves à l’école, mais elle fut interrompue deux semaines après le début des classes et les élèves sont transférés vers l’école de la majorité.
2009-2010
La CSFN obtient l’autorisation d’implanter, à l’école secondaire Inuksuk, un programme scolaire des Trois-Soleils pour les élèves de la 10e et 11e année à mi-temps avec 1 seul enseignant; l’autre partie de la journée se passe en anglais.
2011
Le programme de 12e année s’ajoute à la programmation du secondaire.
2017
L’école des Trois-Soleils célèbre son 15e anniversaire. Une première entente de 4 ans est conclue entre la CSFN et l’IDEA afin de permettre l’enseignement à temps plein en français pour nos élèves de 9e année et en majorité pour nos élèves de 10e à 12e année (sauf éd. Phys., anglais, métiers (CTS) et deux enseignants francophones sont attitrés à l’IHS pour nos élèves. Le nombre s’élève à 4 élèves.
2018

L’agrandissement de l’école des Trois-Soleils est approuvé en vertu d’un accord intervenu entre la CSFN et le ministère de l’Éducation.

2020
Des consultations ont lieu au sujet de l’agrandissement (orientation du bâtiment, couleurs, métiers à avoir dans le futur local, etc.).
2021

Les travaux de l’agrandissement débutent et la CSFN conclue une entente avec le CPE pour accueillir les enfants dans l’école des Trois-Soleils durant la période de construction.

Une deuxième entente est conclue entre la CSFN et l’IDEA afin de permettre à nos deux enseignants et nos élèves du secondaire (9e à 12e) de poursuivre leurs études en français sous les mêmes conditions que la première entente, et ce jusqu’à la fin des travaux de construction. Le nombre d’élèves s’élève à plus de 15.

2022
L’École des Trois-Soleils aura sa plus grande cohorte de gradués en juin 2022 : 6.
La nouvelle partie est prévue pour septembre 2023. Elle accueillera un laboratoire de sciences, un local de métiers (soudure, charpente, réparation de petits moteurs, …), deux locaux de classe, un gymnase; en plus d’une nouvelle garderie pour notre partenaire, le CPE Les Petits-Nanooks.